En l’an XI de l’Hégire, le père de Fâtima -qu’Allâh l’agrée- se plaignit d’un mal qui le faisait souffrir. Les membres de la Maison et les musulmans pensaient que ce n’était qu’un mauvais moment à passer et, ensuite, tout rentrerait dans l’ordre. Personne ne se doutait que cette maladie allait l’entraîner vers la mort. Mais Fâtima -qu’Allâh l’agrée- sentit qu’un incendie brûlait son cœur. Elle se rappela le moment où elle se rendit chez son père -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- qui se trouvait dans la chambre de ‘Aïsha -qu’Allâh l’agrée-. Après que son père -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm-, affaibli par sa maladie, l’embrassa et la fit asseoir à sa droite, il -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- lui fit comprendre que sa vie avait atteint son terme. |